Affaire. C’est l’affaire «Bygmalion» du chef de
l’Etat. La société du frère de l’ancien secrétaire d’Etat Kader Arif a
surfacturé des prestations pour la campagne de François Hollande, alors
candidat à la primaire du Parti Socialiste. Une affaire qui vient
entacher une fois de plus la crédibilité de celui que les Français
rejettent.
Kader Arif, l’homme trouble
Les révélations s’enchaînent et se
ressemblent pour la société du frère de Kader Arif, contraint de quitter
le gouvernement suite à des soupçons de favoritisme pour l’attribution
de marchés publics.. Selon Mediapart, l’entreprise de
communication d’Aissa Arif, qui a récemment travaillé pour le ministère
de la Défense et la région socialiste Midi-Pyrénées, a également eu
droit aux largesses de François Hollande en 2011 et 2012, alors
candidat : l’actuel président aurait versé plus de 700 000 euros à AWF
Music, l’entreprise du frère de Kader Arif.
La primaire PS, première étape des malversations de François Hollande
Entre juillet et octobre 2011, lors des
primaires PS, une grosse dizaine de factures ont été réglées à AWF Music
par… le microparti de François Hollande, «répondre à gauche». Le
montant avoisine les 160 000 euros, selon Mediapart.
Toujours selon le site d’information, AWF
Music a continué de travailler pour François Hollande en 2012, pour des
montants allant jusqu’à 550 000 euros. Les prestations sont variées :
organisation de meetings, connexions internet…
Rupture brutale de contrat, l’Elysée, dans l’embarras, ne fait aucun commentaire
Selon Mediapart, à un mois du
premier tour en 2012, l’équipe de campagne de François Hollande décide
de rompre ses contrats avec l’entreprise. Une rupture qui va coûter
cher, en termes de dédommagement : environ 85 000 euros, non
pas réglé par le candidat Hollande mais … Par le Parti Socialiste. Cette
somme n’a pas été intégrée aux comptes de campagne de François
Hollande.
Une enquête judiciaire est toujours en
cours. L’enquête se focalise également sur une société détenue par un
autre membre de la famille de Kader Arif, dont aurait bénéficié la
région socialiste de Toulouse. Coût des contrats ? Plus de deux millions
d’euros. A suivre.
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